En raison de leur caractère stratégique, les projets d’automatisation d’entrepôt ne sont pas exempts de risques : tout l’enjeu consiste à les identifier et à les évacuer à temps !

Chez Etyo, nous sommes convaincus qu’un projet logistique doit démarrer en prenant compte des enjeux immobiliers, Supply Chain et de développement durable dans leur ensemble et dès le montage de l’opération.

L’automatisation des entrepôts est au cœur de tous les sujets d’actualités logistiques, en raison de ses nombreux avantages.


En effet, elle permet d’obtenir un gain de temps, grâce à l’optimisation des distances parcourues dans le bâtiment, et d’espace avec une densification du stock.

D’autre part, l’automatisation des entrepôts permet :

  • Une réactivité forte et à des délais de livraison réduit
  • Une précision accrue dans la traçabilité et le contrôle
  • Une valorisation et sécurisation de l’activité pour les opérateurs, grâce à une optimisation de l’ergonomie des postes et des tâches réalisées
  • Une évolutivité possible (scalabilité)

Cependant, il est important de connaître les risques liés à l’automatisation d’un entrepôt, afin de les limiter et de sécuriser son investissement.


Cet investissement s’élève parfois à plusieurs dizaines de millions d’euros :

  • Risque de manque de flexibilité et de modularité du système, qui pourrait difficilement être déplacé dans un autre actif ou être utilisé par une autre entreprise
  • Risque de sous-estimation des budgets et délais (notamment délais administratifs et délais d’étude)
  • Risques liés à la continuité d’activité et à l’anticipation de la maintenance
  • Risque de conception informatique inappropriée ou de mauvais interfaçage IT (WMS, WCS)

Pour éviter une mauvaise gestion du risque dans un entrepôt automatisé, il est préférable de phaser le projet de manière méthodique.

Tout d’abord, les études se décomposent en 4 phases :

  • Le diagnostic ou audit de l’existant
  • Le schéma directeur (déclinaison opérationnelle de la stratégie Supply Chain)
  • L’étude de faisabilité technique et économique
  • La consultation des équipementiers et intégrateurs

En ce qui concerne la réalisation, elle comporte également quatre grandes étapes :

  • La contractualisation technique
  • La rédaction des spécifications fonctionnelles détaillées
  • Le pilotage du chantier, comprenant la fabrication des équipements, leur montage ainsi que les tests d’intégration
  • Les réceptions de l’installation (acceptations provisoire et définitive)

La gestion des risques au sein d’un projet d’automatisation d’entrepôt doit être appréhendée de manière structurée et collective afin que l’organisation soit en capacité d’identifier, évaluer, traiter et suivre des risques de toute nature. Formaliser son accord sous la forme d’un contrat de fourniture solide (et de ses annexes) permet d’anticiper tous types de problèmes.

L’automatisation d’un entrepôt en prenant compte des critères ESG


Les enjeux ESG, poussés par les consommateurs et rendus incontournables par les récentes réglementations, doivent faire partie de la stratégie des entreprises. L’automatisation d’un entrepôt doit s’inscrire dans cette démarche.

Les enjeux immobiliers dans un projet d'automatisation d'entrepôt


Enfin, les enjeux immobiliers vont souvent de pair avec les enjeux logistiques.

Les principaux sujets à anticiper sont :

  • Les négociations BEFA et le planning vis-à-vis de la fin de bail précédent
  • Les interfaces bâtiment/process (exemples : sprinklage, portes coupe-feu, mezzanine…)

Les techniques de construction sont désormais spécifiques à l’automatisation d’entrepôt avec la réalisation de dallage de haute planéité, une interface process/bâtiment forte, des contraintes immobilières liées à la sécurité et aux traversées par les automatismes des murs coupe-feu, au respect de dimensions utiles entre structures … Ici, la précision est de l’ordre de quelques millimètres, bien au-delà des tolérances usuelles de la construction.